En effet, lo: j'en ai vu ce printemps en Israël, tout comme la renoncule asiatique. D'ailleurs, dans leur version sauvage simple et souvent rouge, ce n'était pas si simple de les reconnaître. Beaucoup plus facile si le fruit se développait.
Mais elle est assez adaptable: en avril (malheureusement, c'était déjà trop tard dans la saison pour les bulbeuses et tubéreuses), c'était sur le mont Hermon (très éparse), mais en janvier-février, elle colore même le désert du Neguev de larges taches rouges. Ah oui, le mont Hermon, c'est de la vraie montagne, on y skie l'hiver: 2814m d'altitude (on a dû se promener vers 2000m): au sec et au froid l'hiver. Par contre, dans la vallée du Jourdain, c'est nettement plus tempéré (on y cultive des cerisiers et des pommiers). Le nord d'Israël est d'ailleurs extraordinaire: sur peu de kilomètres (du lac de Tibériade au mont Hermon), on passe des cultures de manguiers et bananiers, aux cultures de primeurs de nos régions, et puis à la flore de montagne.
Va savoir si ce n'est pas l'humidité en été, qui lui est néfaste... Pourtant, une copine en a chez elle qui reviennent chaque année.