Romneya coulteri

Tu nous tiendras au courant de tes essais Mimosa

Si vous permettez je fais remonter le sujet.

Je peux témoigner que chez moi, en Alsace du Nord, je cultive le Romneya avec grand succès. Il n'est même pas en plein soleil puisque les jeunes arbres plantés en même temps que lui lui ont fait chaque année de plus en plus d'ombre. Il continue à fleurir, fait un majestueux massif de 2m de haut. Comme chez chacun où il réussit, le mien drageonne, il est passé sous un muret en béton squatter le trottoir en traversant le macadam. En fait je m'aperçois qu'en voyageant il cherche d'avantage de soleil. Je dois préciser que s'il fait froid en Alsace il peut aussi y faire très chaud en été. Et cette belle envergure sans engrais aucun, juste ses tiges coupées en morceau en fin d'automne ou fin d'hiver.
Dans les racines des arbres il est en sol drainé par les racines de ces assoiffés, et mon sol est sableux de sableux. Si bien qu'en hiver il n'a pas à subir l'humidité stagnante et froide. Pas de protection même jeune... il me vient de chez Hillier, il y a 30 ans.
J'ai essayé aussi de transplanter les rejetons que l'on récupère en l'endiguant, ça ne marche pas. Le bouturer, ça ne marche pas non plus. Les botanistes me disent qu'on ne réussit la multiplication que par semis... mais voilà en Alsace les fruits n'ont pas le temps de mûrir, ou alors elles les graines sont infertiles. Mais ceux qui sont en climat plus clément pourraient-ils essayer.
J'avais voulu le réduire en surface, nous avons dû aller à trois fers de bêche pour trouver encore de grosses racines, celles dont partent d'ailleurs tous ces rejetons. Mais les personnes qui en ont récupéré n'ont pas réussi la transplantation.

En tous les cas on peux dire que ce n'est pas le froid qui le détruit, nous avons des hiver à plus de -20° ou alors très longs ou très neigeux.
Et ce n'est pas une poche de sable, vu la profondeur des racines qui vous aidera...

C'est le phare du jardin en été... alors que mes pavots orientaux ne réussissent dans aucun coin du jardin.
Et même sans fleurs il fait son effet dès le printemps, avec sa couleur grise.

Donc si on l'essaie, barrière anti-rhizome! Bah, non, ce serait sans effet, il passerait dessous. L'est pas trop embêtant à arracher, au moins?!

J'ai eu un pied de ce pavot mais il n'a duré que quelques années et contrairement à toi Lidine, le pied devenait de + en + petit et il a fini par disparaître mais c'est un sol argileux que j'ai bien qu'où il était c'était plutôt sec même en hiver !!!

Je ne crois pas que le Romneya craigne le froid; je ne l'ai pas protégé cet hiver (IDF) terre lourde, amendée là, et malgré 3x15cm de neige , il est ressorti assez beau cette année. Drageonne peu ici mais n'est pas très vigoureux, 3 à 4 branches!

Je croirais assez au feu pour la germination; les sequioas ont besoin du feu pour que leur graine éclate en Californie ! et après tout le Romneya vient de Californie je crois!

Citation :

L'est pas trop embêtant à arracher, au moins?!

Pour limiter son expansion, facile à s'arracher; pour l'éradiquer complètement, je ne sais pas. Le nôtre est parti chez les voisins.
A l'automne j'en arrache une bonne moitié pour limiter la touffe,
et c'est pourquoi je n'ai pas pu faire en décembre les essais de boutures de racines préconisés par Mrs Pourpre.
Partie remise en janvier prochain.

Voici une partie de la touffe visible à gauche du Convolvulus cneorum.

Les graines que j'avais achetées cet hiver n'ont pas l'air de germer.

Il ne se donne pas à tout le monde, ce gros pavot!